La musique swing est basée sur un style assez particulier du jazz. Elle donne aux danseurs l’envie de se balancer et de plonger son corps à travers l’espace. Certains artistes considèrent le swing comme la base de l’histoire du jazz. Tandis que d’autres, notamment André Hodeir, le classent comme un style musical. Gagnant de l’ampleur dans les années 30, ce phénomène est aussi appelé époque du swing ou ère des bigs bands.
Swing : quand certaines danses prennent de nouvelles formes
Le monde de la musique a été frappé par la Grande Dépression dans les années 1930, ce qui favorisait l’essor des orchestres. Les danses les plus pratiquées, comme la charleston, le varsity drag et le black bottom, prenaient de nouvelles formes. Puis, le little peach, le lindy hop, le truckin’, le shag et le big apple voyaient le jour. À cette époque, tous les foyers possédaient des radios avec lesquelles ils écoutent la musique jazz. Les orchestres, quant à eux, sont honorés de la participation de Vincent Lopez, Ben Bernie, etc. Les musiciens prêtaient plus d’importance à la danse. Voilà pourquoi le big band swing connaissait un essor considérable.
Swing : un style intéressant des années 30
Avec la musique swing, les danseurs se balancent. Baptisé « middle jazz », ce style particulier se fait de nombreux fans. En effet, le swing est une nouvelle forme de danse dont la retranscription sur partition s’avère difficile. Il s’agit d’une manière d’exprimer la musique jazz autrement. Musique des années 30, le swing a été joué dans des grandes salles de concerts. Les fans du jazz définissent même cette ère comme la perfection de la musique. Ils la classent également comme une époque pendant laquelle la maîtrise de l’instrument rime avec un rythme pertinent. Le swing se traduit, par ailleurs, par une pulsion complète et une imagination des mélodies.
Les morceaux marquant le swing
Certains morceaux marquent l’histoire du swing des années 30. L’on peut citer, par exemple, la chanson d’Ellington et d’Irving Mills, sortie en 1931. À travers la parole, ces auteurs considèrent le swing comme la base du sens de la vie. En 1936, Louis Prima a écrit la chanson Sing Sing Sing. Cette pièce a même été considérée comme l’icône des big bands. « In the mood » de 1939 fait également partie des chansons incontournables de la musique swing. Écrite par Andy Razaf et Joe Garland, cette pièce a été considérée comme une œuvre importante de l’ère des big bands.